Je vous propose une vision des tendances de l’année numérique 2022 sur de grands projets, chantiers et solutions numériques. Des solutions qui vont encore améliorer, voire transformer le monde dans lequel nous vivons.
Meilleurs vœux pour l’année numérique 2022 !
Pour commencer, je souhaite une bonne année numérique contre l’illectronisme, contre les cyberattaques. Dans le pour, je pense au respect du RGPD. Les droits des particuliers par les entreprises et les professionnels en général doivent désormais impérativement respecter ce règlement Européen. Je pense aussi aux nouvelles équipes municipales qui verront se confier les rênes d’une ville en mars 2021. Les projets autour du numérique y seront prépondérants. Ils doivent être pensés à la fois de manière hiérarchique mais aussi avec transversalité. Ceci dans un contexte de ville intelligente connectée (SmartCity) aux besoins les plus proches des citoyens, collaborative et démocratique.
Un vaste programme
Le numérique touche à la fois au sociologique comme le montrent les réseaux sociaux, les sites de covoiturage et autres. Il est économique puisqu’il relie fournisseurs de produits et services aux consommateurs. Ceux-ci peuvent aussi bien être des particuliers que des entreprises ou des administrations. Enfin, le numérique est technologique. Il s’appuie sur des infrastructures de réseaux physiques et de plateformes de partage/agrégation de données. Ces dernières étant issues de tout un tas de besoins qui touchent autant à la météo locale qu’à la disponibilité de parkings dans une zone donnée. Cela concerne également la sauvegarde des données personnelles, etc. C’est un vaste ensemble qui doit en plus s’assurer d’être extrêmement sécurisé. Il faut que tout fonctionne, perdure et évolue là aussi en toute sécurité.
5G, Wifi 6 et Bluetooth 5
On le comprend, les technologies de réseau sans fil telles que la 5G, le Wifi 6 et le Bluetooth 5 sont les grandes tendances tout comme l’USB4 sur USB-C. Elles seront complétées et soutenues par un développement accéléré de la présence de la fibre. Il faut rester vigilant sur le devenir de la 5G qui fait polémique en termes de pollution électromagnétique. Monaco est à surveiller puisque le territoire est 100% 5G depuis le 9 juillet 2019 et annonce toutefois, je cite, « que la 5G au même titre que la 3G ou la 4G ne présente pas de nouveaux risques sanitaires pour la santé. »
Plateformes de partage/agrégation, quezako ?
Les plateformes de partage/agrégation, c’est en général tout ce que l’on englobe dans les services de l’informatique en nuage que l’on appelle le Cloud. Usages et utilisateurs vont encore croître en nombre, en services et en qualité si évidemment l’accès à l’Internet va de paire en termes de qualité de service et de débit (une bonne liaison fibre voire 4G/5G). De nombreuses entreprises et collectivités proposent des données publiques et/ou spécialisées et des services pour tous les types d’utilisateurs professionnels et particuliers en fonction de leurs besoins. On peut dire que des réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram sont des services en Cloud pour les particuliers. Les services des Gafam comme Google, Microsoft et d’autres sont aussi en Cloud.
Sécurisation obligatoire
On comprend qu’il faille se préoccuper de la sécurité ! D’autant plus si on parle des 700 millions de cyberattaques relevées en 2019 contre toutes sortes de services qui doivent être particulièrement surveillés, d’une part pour respecter le RGPD, et d’autre part pour rester crédibles. Un travail de fourmi et de longue haleine pour les opérateurs de ces services tout le temps sur la brèche. Ne pas oublier non plus de protéger au maximum les ordinateurs personnels ou de bureau avec antivirus, antimalwares et toute la panoplie anti Ransomwares qui provoquent des dommages irréparables quand on paye la rançon… ou pas. Il faut bien utiliser des logiciels de sauvegarde spécialisés qui empêchent un ransomware de connaître la destination d’une sauvegarde.
Les grandes tendances de l’année numérique 2022
Il y a de grandes tendances sur les objets connectés notamment dans la maison pour des raisons de services en même temps que d’économie d’énergie. L’intelligence artificielle de plus en plus orientée vers les services opère sur de plus en plus de fronts, jusqu’à servir par exemple à détecter automatiquement des fausses informations que l’on appelle aussi « fake news », afin de les éradiquer. L’intelligence artificielle aidera encore à améliorer les technologies de véhicules autonomes mais aussi la médecine prédictive en y ajoutant quelques pincées de génomique (la science liée au génome humain). N’oublions pas le développement de la micromobilité partagée grâce à des plateformes plus encleintes à respecter la législation. Peut-être aussi plus incitatives à révêler le citoyen qui se cache sur sa trottinette électrique.
Pour conclure
L’Intelligence Artificielle est de plus en plus accessible pour résoudre toutes sortes de problèmes, gageons que ce sera le moteur de 2020 et de la décennie qui suit !